«Ce fut évidemment une année compliquée sur le plan sanitaire, mais au cours de laquelle des projets concrets d’économie circulaire, portés par Luxinnovation, dans le domaine de la construction, ont été soutenus activement par des acteurs privés luxembourgeois.
Je retiens aussi le fort impact du changement climatique sur le territoire et ses forêts, que l’on a pu voir s’exprimer par l’alternance de sécheresses et d’inondations qui ont touché fortement certaines zones et collectivités du pays.
«j’en vois essentiellement trois. Le premier consiste à réussir à optimiser la consommation des ressources en eau, énergie, matériaux et, dans le même temps, parvenir à substituer une plus grande partie des énergies fossiles par des énergies renouvelables. Ensuite, il convient de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l’industrie et le secteur de la construction. Et enfin, il faut parvenir à réduire considérablement la production de déchets en privilégiant l’éco-design dans le cycle de création et de conception de produits et en appuyant la mise en place de projets concrets d’économie circulaire (prévention, réemploi, recyclage…).
«Un de nos chantiers majeurs que nous poursuivons est la mise en place d’une plateforme de déconstruction, qui permettra de procurer un débouché pour les produits et matériaux récupérés lors de la déconstruction sélective des bâtiments.
Ensuite, nous participons à l’évaluation de ce que pourrait être, en 2100, le gisement d’agrégats issus de la démolition et la réalisation d’une étude de faisabilité relative au recyclage du béton au Luxembourg.
Nous sommes également engagés dans la recherche de solutions de valorisation des déchets organiques à travers notamment la réduction du gaspillage alimentaire et la méthanisation.
Enfin, nous allons apporter un appui à la formation d’étudiants en master à la Sacred Heart University, dans le domaine de la construction circulaire.»
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