Monsieur Hengen, quel bilan global tirez-vous de l’année 2018?
«Un bilan forcément très positif. Nous avons mené de nombreuses activités avec nos clients et les retours ont été très bons, comme sur les événements organisés dans le cadre de la Cybersecurity Week. Nous avons aussi rencontré un beau succès avec notre programme ‘Present Yourself’: un format qui a suscité beaucoup d’intérêt de la part de nos membres.
En quoi consiste ce programme?
«L’idée est d’initier des projets collaboratifs. Or pour cela, il faut connaitre les compétences de chacun. ‘Present Yourself’ s’adresse surtout aux nouveaux membres et leur permet de se présenter auprès des autres membres du cluster. L’objectif n’est pas d’essayer de vendre un produit ou un service, mais de donner un aperçu de l’ensemble des compétences de son entreprise. Cela permet de mieux identifier les opportunités de collaboration.
Certains membres du cluster ont des projets, mais ne veulent pas forcément acquérir toutes les compétences nécessaires à leur mise en place. Ils sont donc très intéressés de savoir où trouver ce qui leur manque.
Le digital est au centre du programme du nouveau gouvernement. Comment comptez-vous placer les activités du cluster ICT dans ce contexte en 2019?
«Le grand défi pour nous est, d’une part de nous aligner sur le programme gouvernemental, dans lequel Luxinnovation est cité à plusieurs reprises, et, d’autre part, de faire bénéficier aux autres clusters l’expertise et les compétences de nos membres. Car les technologies de l’information et des communications sont partout: Internet des objets, intelligence artificielle, supercalculateurs, cybersécurité…
Nous abordons donc l’année 2019 dans une perspective inter-clusters. Pour l’instant, ‘Present Yourself’ est réservé aux membres de notre cluster, mais nous allons bientôt l’élargir. Lors de notre prochain rendez-vous, par exemple, nous inviterons un membre du cluster AutoMobility qui présentera les challenges de son secteur.
La cartographie des différentes branches du secteur ICT est un autre grand projet pour 2019…
«Le but est en effet de pouvoir mieux connaître les acteurs et leurs spécificités. Comme le secteur de l’ICT est très varié, nous sommes en train de définir ces grandes technologies pour lesquelles il est important de connaître l’écosystème. C’est un peu comme ce qui a été fait par le cluster BioHealth en ce début d’année. Nous avons déjà commencé à travailler sur le domaine de la cybersécurité et nous voulons aussi engager le processus pour l’intelligence artificielle et l’industrie 4.0. Encore une fois, l’idée est de savoir comment se compose le secteur de l’ICT au Luxembourg et de quelle manière il peut supporter les autres secteurs qui ont besoin de ses compétences.»