Les 365 jours de 2018 n’auront pas été de trop pour le Luxembourg Materials & Manufacturing Cluster. Au-delà des 22 événements organisés ou co-organisés, c’est l’implication de ses quelque 80 membres dans les différents projets initiés qui ont illustré son dynamisme.
L’un des grands moments de l’année a été sans aucun doute la création de l’asbl Composite Industry Luxembourg (CIL) au mois de février. Celle-ci rassemble les principaux acteurs luxembourgeois actifs dans le domaine des matériaux composites et son objectif est de développer des projets de recherche collaboratifs et de les promouvoir à l’international. «Six thématiques de recherche ont déjà été définies, comme le recyclage des matériaux composites ou encore le développement de surfaces multifonctionnelles», précise Caroline Muller, la cluster manager – Materials & Manufacturing chez Luxinnovation. «L’association compte neufs membres, des industriels établis, mais aussi des start-up, et nous travaillons maintenant à une feuille de route technique pour 2019.»
La Grande Région dans le viseur
Les efforts du cluster se sont également concentrées sur la création de projets cross-sectoriels. Parmi ceux-là, on peut citer le workshop organisé avec le Wood Cluster pour faciliter les interactions et les éventuelles collaborations entre les acteurs de ces deux domaines. Le but principal étant d’aider le secteur bois à se digitaliser en se basant sur l’expérience acquise dans le secteur manufacturing.
Un autre projet cross-sectoriel notable, en collaboration avec le cluster Ecoinnovation, est le Plastic Loop, destiné à ouvrir des réflexions et des pistes de développement autour du flux et du recyclage des matériaux plastiques au Luxembourg. À la base nationale, cette initiative s’est greffée sur un projet européen impliquant des acteurs de la Grande Région.
En parallèle, le Materials & Manufacturing Cluster s’est engagé à soutenir plusieurs initiatives transfrontalières Interreg. L’une d’entre elles, dans lequel est déjà impliquée l’Uni, est le projet Fafil qui s’intéresse à la fabrication additive par dépôt de fil. Une autre est le projet Prodpilot qui se focalise sur l’industrie 4.0 et plus particulièrement sur le recensement des expertises et des besoins dans ce domaine à l’échelle de la Grande Région.