Filiale au Luxembourg d’un des principaux gestionnaires de bâtiments et d’installations en Europe (plus de 20.000 employés dans plus de 30 pays), Apleona emploie deux cents personnes au Grand-Duché.
Spécialisée dans le facility management et le gardiennage, la société s’occupe, dans le pays, d’une quinzaine de sites représentant quelque 300.000 m2. La gamme de ses services va de la gestion intégrée des installations et des services de sécurité jusqu’aux finitions intérieures.
Anticiper
Si la société n’a pas été trop impactée par la première vague de la crise sanitaire et économique du premier semestre 2020, elle a souhaité anticiper les effets secondaires qui commencent à se profiler. «À partir du moment où le télétravail se généralise, les bâtiments sont de moins en moins occupés et les sociétés font donc logiquement moins appel à nous. Nous n’intervenons donc plus autant et cela va s’en ressentir sur notre chiffre d’affaires», explique Marc Wagner, le directeur général d’Apleona Luxembourg.
La société a donc entamé une réflexion en vue d’adapter son approche et son business model, afin de se préparer aux défis futurs et à la nouvelle donne qui se profile. D’où l’appel au programme Fit 4 Resilience et l’intervention, au début de l’automne, d’un consultant externe pour faire le point sur la situation et envisager des voies différentes.
«Trois aspects majeurs ont été mis en avant: la digitalisation, la santé et sécurité au travail et l’organisation interne. Sur ce dernier point, il nous a fallu notamment mieux redéfinir les tâches et les responsabilités des uns et des autres. L’exercice est en cours.»
Digital et santé
Sur le volet digital, la commercialisation d’une app déjà utilisée en interne a été initié: moyennant un abonnement mensuel, un utilisateur peut faire appel aux équipes d’Apleona s’il rencontre un problème technique ou de nettoyage. Il peut, pour cela, envoyer un descriptif et des photos directement via l’app. «Ainsi, nous sommes en mesure d’élargir notre profil de clients, avec de plus petites structures, des magasins, des médecins. Cela nous ouvre de nouveaux marchés, en particulier vis-à-vis d’entreprises qui n’ont pas encore de contrats avec de tels partenaires.»
L’app étant fonctionnelle, tout le travail actuel consiste en la mise en place de tous les aspects contractuels, marketing et communication.
Le volet «santé et sécurité au travail» qui a fait l’objet de toutes les attentions concerne un produit baptisé «Safe@Work». Il s’agit d’un concept développé en partenariat avec une société d’inspection afin de garantir aux clients un retour au bureau dans les meilleures conditions hygiéniques possibles. Il s’agit, notamment, d’identifier le potentiel d’amélioration des locaux de chaque client et d’y apporter alors les modifications techniques nécessaires pour répondre aux critères sanitaires et de sécurité. «Nous prévoyons de déployer ce produit à partir de mars», indique M. Wagener.