La mise en relations entre spécialistes, l’échange d’expertises, la facilitation des contacts : autant d’activités caractéristiques des clusters sectoriels gérés par Luxinnovation. Plus spécifiquement, le Luxembourg Materials & Manufacturing Cluster peut désormais s’appuyer sur un véritable outil collaboratif: le Virtual Lab.
«Cela émane d’une demande des entreprises avec qui nous sommes en relation au quotidien et qui se réjouissent de pouvoir disposer d’un tel outil collaboratif», explique Caroline Muller, Cluster Manager - Materials & Manufacturing.. Ce site internet prolonge, en mieux, l'ancienne app du cluster mise en place il y a trois ans.
Concrètement, ce Virtual Lab se présente sous la forme d’une espace dédié en ligne, strictement réservé aux seuls acteurs luxembourgeois des matériaux et de la production. «Il ne s’agit pas d’une plateforme commerciale, mais bel et bien d’un environnement de confiance où chacun se sent libre d’échanger», prévient Mme Muller. Personne n’a rien à y vendre. En revanche, les utilisateurs – une fois leur inscription validée – disposent d’un accès complet à une base de données d'équipements de laboratoire ou de mesure au Luxembourg, gérés par des entreprises locales. L'objectif est de mutualiser ces équipements pour éviter des investissements élevés et favoriser l’échange d'expertise entre les partenaires.
À ce jour, plus d’une trentaine d’entreprises est inscrite sur cette plateforme et plus de 100 équipements sont répertoriés, proposés par une dizaine d’experts techniques. «Pour l’instant, les équipements répertoriés concernent les équipements de laboratoire et de mesure. Mais nous pourrions imaginer, à terme, élargir la possibilité à des appareils de production pilote ou de plus grande échelle», explique Mme Muller.
Au-delà de cet aspect purement logistique, les organisations inscrites dans ce laboratoire virtuel peuvent également dialoguer directement avec des experts de différentes entreprises, publier leurs événements ou échanger sur plusieurs sujets. «Les entreprises sont bien sûr toujours invitées à inscrire sur cette plateforme les équipements disponibles qu’elles souhaitent mettre à disposition d'autres acteurs de manière ponctuelle, c’est outil doit être vivant et dynamique», conclut Caroline Muller.
