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WoodworkBasé au Luxembourg, le groupe Fruytier fournit des produits en bois résineux pour diverses applications allant de la construction en bois résineux (ossatures, charpentes, jardin, structure lamellé-collé), les produits de chauffe (pellets et buchettes compressées) l’emballage de produits.

Le directeur général, David Fruytier, cite trois raisons principales pour lesquelles le groupe a participé au programme Fit 4 Sustainability: la volonté d’améliorer son impact environnemental en réalisant un vue globale de nos activités (et que seul ce qui se mesure peut être amélioré), l’anticipation sur les obligations à venir en matière de rapports sur le développement durable, telles que la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), et les demandes des clients.

Nous avions beaucoup d’informations en tête, et nous avons pu les rassembler dans un seul document.

«Après des discussions au niveau de la direction du groupe sur nos obligations de reporting de l’empreinte carbone et de RSE applicables à partir du 1er janvier 2024, nous avons décidé de poursuivre le programme car nous serons à terme soumis à toutes ces obligations. Mais surtout, certains de nos clients avaient déjà commencé à parler de ces exigences. Nous voulions donc être proactifs», explique-t-il.

La société a été accompagnée par Resultance, consultant certifié par Luxinnovation. La collaboration a été d’autant plus efficace que Resultance avait déjà travaillé précédemment sur l’organisation des activités du groupe Fruytier.

Bonnes pratiques écologiques dans le secteur du bois

L’entreprise est également attentive à la promotion de pratiques respectueuses de l’environnement. «Nous avons tout intérêt à ce que la forêt se développe», précise M. Fruytier. «L’industrie du bois est naturellement une industrie qui opère localement et sur de courtes distances. Par exemple, nous recherchons du bois dans un rayon de 200 à 250 km autour des sites de production.»

Il ajoute que l’entreprise cherche à devenir plus efficace en utilisant le moins d’énergie possible. «Nous mesurons l’énergie que nous utilisons sur tous nos sites de production. Sur l’un d’entre eux, nous avons investi dans une unité de cogénération au gaz pour fournir de la chaleur et réduire les déchets. Des panneaux photovoltaïques ont été installés (et vont continuer à être installés) et nous incitons nos collaborateurs à utiliser la mobilité douce et de se tourner vers des véhicules électriques».

Dans quelques années, nous pourrons examiner ce que nous avons pu améliorer, ce que nous faisons mieux.

Bilan carbone: principales conclusions

Les résultats de l’étude attribuent la plupart des émissions du groupe à ses flux logistiques, à son parc de machines industrielles à base de métaux et à sa consommation de combustibles fossiles.

«Le transport par camion est l’un des principaux responsables de nos émissions, et nous sommes très dépendants de la technologie dans ce domaine. Bien qu’il existe des camions électriques depuis un certain temps, ils sont actuellement trois fois plus chers, et il n’y a pas assez de stations de recharge pour que certains trajets soient possibles», souligne-t-il, en faisant référence à certains défis actuels. «La plupart des mesures que nous pouvions prendre étaient déjà en place avant l’évaluation de l’empreinte carbone», affirme-t-il, «mais grâce à ces actions, nous le mesurons et nous pourrons encore réduire à l’avenir davantage notre consommation de combustibles fossiles».

Nous mesurons l’énergie que nous utilisons sur tous nos sites de production.

En ce qui concerne les émissions provenant des équipements à base de métal, il souligne l’engagement continu de l’entreprise à prolonger la durée de vie de ses équipements, comme elle l’a fait par le passé. Des projets visant à installer davantage de panneaux photovoltaïques sur ses sites de production en Belgique, en Allemagne et en France et à accroître l’utilisation des biocarburants sont également envisagés.

«Nous avions beaucoup d’informations en tête, et nous avons pu les rassembler dans un seul document et nous faire une idée précise de ce que nous faisions. Avec un tel point de départ, dans quelques années, nous pourrons examiner ce que nous avons pu améliorer, ce que nous faisons mieux, ce que nous faisons moins bien, et voir si nous allons dans la bonne direction».

Autonomie énergétique

En ce qui concerne les prochaines étapes, M. Fruytier souligne la nécessité d’une autonomie énergétique : «C’est vraiment quelque chose que nous recherchons le plus possible. Il ne s’agit pas d’être dépendant du réseau, mais d’être véritablement autonome sur le site. Nous pouvons produire notre propre énergie en utilisant nos propres ressources, par exemple des pellets.»

Un autre domaine d’intérêt pour le groupe est l’amélioration des mesures de recyclage. «Nous faisons déjà beaucoup de tri et de recyclage des déchets, mais il faudrait peut-être les mesurer encore mieux et saisir plus clairement certains éléments, et faire en sorte que ce soit vraiment une politique globale pour l’ensemble du groupe.»

Il ne s’agissait pas seulement de permettre d’obtenir de l’argent en échange d’un document.

Soutien de Luxinnovation 

Le directeur souligne également le rôle-clé de Luxinnovation. «Nous avons été bien soutenus. Les équipes ont toujours veillé à ce que tout se passe bien et elles ont été disponibles à 100%. On voit qu’il y a une vraie volonté d’aider et de comprendre ce que nous faisons. Il ne s’agissait pas seulement de permettre d’obtenir de l’argent en échange d’un document».

Les représentants de Resultance et du groupe Fruytier présenteront une analyse détaillée de l’étude au Wood Cluster Forum Luxembourg en octobre, dans l’espoir d’inspirer d’autres entreprises grâce à leur expérience.

Photo credit: Fruytier Group

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